A Marxism 2013 à Londres, quelques débats sur une question qui nous concerne tous :
Suzanne Jeffrey, Are we too late to save the planet ?
Fred Pearce, auteur de People Quake ("L'apocalypse démographique n'aura pas lieu"), défend la notion que le problème n'est pas la surpopulation, mais le système politique.
Voir cet entretien en français avec Fred Pearce:
(...) La bombe « population » est en train d’être désamorcée. Dans le monde,
aujourd’hui, les femmes font deux fois moins d’enfants que leurs mères ;
la moyenne mondiale actuelle est de 2,6 enfants par femme, ce qui fait
que l’on se rapproche du seuil de remplacement des générations. La
population mondiale va connaître un pic vers le milieu du 21e
siècle. Si, au milieu du siècle dernier, lorsque le nombre d’habitants
doublait à chaque génération, la surpopulation était le principal
facteur de changement à l’échelle planétaire, ce n’est plus le cas
aujourd’hui. La majeure partie des émissions de CO2 sont
rejetées par des pays riches dont la population n’augmente plus beaucoup
(et qui ont un taux d’émissions par personne bien plus élevé que celui
qu’on enregistre dans les pays où les émissions continuent à augmenter).
Ce qui joue le plus aujourd’hui dans la production alimentaire, ce
n’est plus l’accroissement démographique, mais les changements de
régimes alimentaires. Nous ne sommes plus en présence d’une bombe
« population », mais d’une bombe « consommation ». C’est là que réside
le vrai problème.
Rhys Williams, Marxism and Ecology
Jonny Jones sur la fin du pétrole et le problème énergétique
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